Après un « passage à vide » des procédures pour tenter de fermer les retroserveurs, Sulake cherche à affaiblir les rétros par tous les moyens. Mais par quel moyen? En voici un exemple.

Un peu plus tard dans la journée du 28 juin, des pages facebook de rétroserveurs ont été fermé à la demande de l’entreprise Sulake Corporation présidé par l’avocate Olga Sanchez. Cette dernière occupe le poste d’Assistante Juridique de sulake aux côtés de la représentante officielle Tain Roth basé en Finlande.

Les pages facebook des rétros, dans le collimateur de Sulake

Sulake travaillerait en coopération avec Facebook pour la lutte contre les rétroserveurs. D’après des sources, plusieurs pages facebook de rétroserveurs ont été fermé. Le règlement de ce contentieux doit se faire auprès d’Olga Sanchez. Sans surprise, on peut deviner que les comptes sur des réseaux sociaux utilisés pour des retros sont aussi illégaux. 

 Boîte de dialogue affirmant la fermeture de la page et la demande de contact afin de régler ce problème.

Génératrices « d’audimat », les pages des réseaux sociaux constituent une source de visiteurs non négligeable pour les rétroserveurs. Certaines sont même très populaires et comptabilisent des milliers de fans et de followers. Toutefois, Sulake cherche faire abstraction aux rétros en usant de méthodes peu coûteuses. Fermer un rétroserveur signifie qu’il faille engager des poursuites judiciaires coûteuses et longues. 

Il faut néanmoins nuancer ce problème puisque les rétroserveurs ne s’en arrêterons pas là sans doute. Il faut attaquer le problème à la racine si Sulake voudrait éradiquer l’univers des retros une bonne fois pour toute. 

Sulake