Après l’annonce de la fermeture des hôtels nordiques Habbo par Sulake, des utilisateurs protestent énergiquement contre cette fermeture coupant ainsi tous les liens d’amitiés fondés depuis leur très ancienne ouverture. En effet, ces hôtels ne datent pas d’hier. De vrais joueurs y jouent depuis leur enfance d’où le témoignage de cet adolescent.
Felix Carlsson, 19 ans, est un joueur qui a joué à Habbo depuis ses 8 ans. Il a dépensé plus de 10 000 couronnes suédoise (environ 1069 euros). Habbo était pour lui une communauté où il se sentait bien. Ses amis de longue date constituaient une vraie famille. Il gardera le contact avec ses anciens amis après la fermeture.
Ils vont protester à Helsinki, siège d’ELISA Corporation 
Felix n’est pas le seul utilisateur en colère de cette décision purement économique. Beaucoup d’amis et d’utilisateurs fidèles iront protester dans les jours qui viennent devant les bureaux d’ELISA la société mère qui abrite Sulake Corporation basée à Helsinki, la capitale finlandaise.
Les utilisateurs savent qu’ils n’ont aucune chance que ces actions aboutissent. Les utilisateurs ne seront ni dédommagés ni réinsérés sur d’autres hôtels. Ils devront se contenter des jours HC et BC gratuits avant la fermeture définitive prévue pour le 29 avril 2015.
Faits divers, l’hôtel japonais en 2007 avait redirigé tous ses utilisateurs sur l’hôtel américain (Habbo.COM en ce temps là) et a fournit des codes crédits Habbo d’une valeur de 40 crédits à tous ceux qui voulaient migrer vers cet hôtel. En ce qui concerne l’hôtel suisse en 2010 qui a fusionné avec Habbo.DE pour des motifs économiques également, les utilisateurs n’ont eu qu’à renommer leur compte Habbo afin de régler le problème des pseudos-doublons.
Et si ça vous arrivait ?
Il s’agit d’un risque qui se pose sur tous les réseaux sociaux / MMORPG me diriez-vous. Toutefois, il serait bien dommage pour les joueurs fidèles des plateformes de devoir quitter tout leur patrimoine accumulé en dix ans. Des euros ont été dépensé, des efforts et du temps ont été consacré pour réunir ce beau butin virtuel. Une fermeture est toujours plus qu’un bannissement définitif.
Internet est un lieu très volatile de nos jours. Les sites internet vont et viennent. Des concepts meurent, d’autres émergent en même temps. Il n’existe malheureusement aucune loi qui préconise des indemnisations sur le consommateur en cas de fermeture d’un site internet. La législation internet aujourd’hui ne se limite qu’au téléchargement illégal et tout autre acte illicite. De plus, aucune loi numérique européenne ne préconise le dédommagement du consommateur.
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