Après l’entrée en lice du PSG dans les phases à élimination directe de la C1, la France attendait cette semaine les débuts de Monaco qui se déplacait à Londres pour défier Arsenal pour ce match aller !
Impossible n’est pas français. Alors que les différents médias sportifs relataient ce matin l’enfer qu’allait subir les « jeunes et inexpérimentés monégasques » face à l’armada offensive londonienne (Sanchez, Giroud, Welbeck, Ozil, Walcott…), l’ASM a ce soir un pied au paradis grâce à un exploit historique. C’est avec une équipe largement remaniée (du fait des absences de ses principaux cadres : Toulalan, Carvalho, Raggi…) que Jardim et ses hommes se lancent dans un challenge compliqué dans l’état actuel des choses : celui de ramener au minimum un match nul de l’Emirates Stadium. Sauf que, Leonardo Jardim (l’entraineur de Monac’) est, bien que critiqué, un génie incompris.
Pourtant, durant le premier quart d’heure, c’est les anglais qui vont monopoliser la ballon, sans toutefois se procurer de réelles occasions franches grâce à la rigueur défensive et collective des monégasques. Face à des Gunners peu entreprenants et en manque de réussite, les collègues de Berbatov vont peu à peu prendre confiance. Alors que l’ASM s’installe pour la première fois dans la moitié de terrain adverse, Moutinho sert l’international espoir Geoffrey Kondogbia qui, bien inspiré ce soir par l’air londonien, balance une frappe de 25 mètres, déviée par Mertesacker, qui trompe malencontreusement Ospina. 34ème minute, 0-1 pour l’ASM : Jardim et les 2300 supporters monégasques ayant fait le déplacement jubilent (plus de supporters monégasques à l’extérieur qu’à domicile, cherchez l’erreur). Si jusqu’à la mi-temps, Arsenal va pousser (Sanchez et Giroud frappent au dessus de la barre transversale), Monaco, avec une défense et un milieu de terrain rigoureux et organisé ne va pas flancher. L’ASM mène à Londres à la mi-temps et défie la chronique.
Il est temps de réagir pour le vieux Wenger : comme au début de la première mi temps, les anglais dominent et manquent de peu d’égaliser mais Wallace, très propre ce soir, coupe court les déboulés d’Alexis Sanchez et de Gibbs (46e, 49e). Mais décidément, la défense d’Arsenal qualifée de « suicidaire » par Arsene Wenger après la rencontre leur a fait défaut ce soir : au départ d’une action annodine, Fabinho élimine d’une passe 5 gunners et lance un contre en profondeur mené par Anthony Martial. L’attaquant espoir décale le vieux briscard Berbatov (32 ans) qui fusille Ospina d’une frappe croisée (53ème). Arsenal se jette à l’attaque : en vain. Malgré la superbe réduction du score d’Alex Oxlade-Chamberlain (entré en jeu à la 68ème), les monégasques montrent une nouvelle fois que cette soirée, c’était la leur avec dernier contre assasin de la pépite belge Fereira-Carrasco qui crucifie Ospinao dans les arrêts de jeu (90e). Une soirée complètement folle. Arsenal devra gagner 3-0 à Louis II pour se qualifier (triplé de Giroud ? Encore plus improbable qu’une victoire de Carquefou contre le Real Madrid)
– Comme l’année dernière, le Barça est venu s’imposer à l’Ethiad Stadium face à des Citizens bien en dessous de la formation de Luis Enrique. Avec un Leo Messi stratosphérique et dans tout les bons coups (90 % de passes réussies) et un Luis Suarez à la finition avec un doublé (16e, 30e) n’a fait qu’une bouchée des anglais en première mi-temps. Malgré une belle réaction de City et une réduction du score d’Aguero à la 69ème, l‘expulsion de Clichy (74ème) va anéantir les espoirs de recoller au score des Citizens. Si le Barca prends une option sur la qualification, les catalans auraient pu s’assurer un match retour « oklm » si Messi avait transformé un penalty qui s’offrait à lui à la 94ème.
– Si l’équipe de Diego Simeone a connu des pépins physiques et a fini à 10 avec l’expulsion de Thiago à la 76ème, le résultat reste mérité pour les allemands qui ont dominé la rencontre et ont sû être décisifs à un moment clé du match (Çalhanoglu, 57ème : le premier qui m’envoie un enregistrement en prononcant ce nom gagne un maillot d’US Boubou’). PS : merci tout de même aux parades de Leno (gardien du Bayer Leverkusen), sans lesquelles l’Atlético aurait sûrement inscrit un ou deux buts. Les espagnols devront se passer au retour de Thiago mais aussi de Godin, suspendu pour un carton jaune (60ème).
– Peu importe la manière : pour les italiens, c’est le résultat qui compte et nous l’avons bien vu mardi soir. Dominateurs dans les dix premières minutes puis dominés pendant tout le reste de la première mi-temps par un Borussia sur une bonne dynamique, Morata arrive tout de même, contre le cours du jeu, à tirer au but dans un angle fermé. Manque de chance pour Weindenfeller qui relâche la balle après son arrêt, permettant ainsi à Tevez de surgir tel un buteur d’expérience et de planter son 4ème but en 7 matchs de C1 cette saison (13ème minute). Mais il existe une justice : trois minutes plus tard, Chiellini glisse et manque sa relance aux abords de la surface : Marco Reus sprinte et arrache le ballon des pieds de l’italien pour crucifier d’une enroulée Gianluigi Buffon. Morata, l’homme du match redonne l’avantage à la Vieille Dame avant la mi-temps sur corner (42ème). La seconde mi-temps sera totalement dominée par la Juve et Jurgen Klopp peux s’estimer heureux de ne perdre que 2-1. Malgré cette défaite, le BVB reste en ballotage favorable sur le match retour grâce à ce but marqué à l’extérieur.
Rendez-vous dans deux semaines pour les matchs retours et bien évidemment, demain soir pour soutenir Guingamp en Europa League! :-)
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