Banafes Town le célèbre réseau social pour ados au Japon vient de fermer ses portes par l’éditeurde ce jeu : Bandai Namco Games. L’éditeur japonais a fait circulé une news assez sobre concernant cette fermeture, Banafes Town était un des services communautaire proposé par Bandai Namco. Ce produit a donc été fermé le 28 juin dernier.

La société remercie tous les millions de joueurs d’avoir joué à Banafes Town et surtout à ceux qui ont dépensé des milliers de yen (monnaie japonaise) sans espoir de remboursement puisque les CGU de tout jeux sociaux stipulent très clairement qu’aucun remboursement n’est possible après consommation de ce dernier.

Qu’est-ce Banafes Town ?

Banafes Town est une plateforme très semblable à Habbo puisqu’il est possible de créer son avatar, de l’enmener dans des salles diverses et variées et de créer son propre squat. En clair, il s’agit d’un univers identique à Habbo destiné aux adolescent japonais. Je me permet de vous ouvrir une petite parenthèse concernant Habbo au Japon dont le succès a été très marquant puisque Habbo.JP ouvert en février 2003 à fermé en avril 2009. Une fermeture pour des raisons économiques tout comme leur voisin chinois (Habbo.CN) et russe (Habbo.RU).

Habbo.JP – Affiche de pub d’un hôtel rayonnant

Des communautés virtuels sur plateforme flash démodées ? 

On ne peut pas arrêter l’innovation et la technologie qui évoluent de jour en jour. Habbo a déjà opéré un bon en avant lors du passage de la plateforme « Macromédia Shockwave » à la plateforme « FLASH » : il s’agissait entre autre d’Habbo BETA en 2009. Ce passage a coûté l’arrêt de nombreuses fonctionnalités : traxmachine, battle ball, rodéau, plongeoire. 

L’essor des MMORPG et des grosses applications sur tablette, windows, MAC et console de jeu dominent largement l’univers du jeu vidéo. Entre 2000 et 2008, nous étions surpris et content de trouver des jeux flash ou shockwave sur navigateur car cela était pratique, mignon, simple d’utilisation. Aujourd’hui, cet univers est devenu l’ancêtre des gros jeux vidéos où l’utilisateur est maître  de lui-même, utilise lui même des fonctionnalités avancées, riches et diverses.

Nous pouvons citer des grands jeux notables : Dofus avec Ankama Games, la saga Grand Theft Auto, les Sims et toute sorte de jeu de guerre sur console (XboX / PS3)

Payer pour recevoir du vent ? 

C’est ce qui s’est produit chez nos compatriote japonais qui ont dépensé des milliers de yen pour acheter une multitude de services et de goodies. L’entreprise n’étant pas responsable des biens des utilisateurs, aucun remboursement n’est possible. Il faut noter que 1.000 yen équivaut à 8€ mais il faut savoir que 8€ au japon coûte assez chère lorsque l’on compare en fonction du salaire d’un japonais. Résultat, tous les biens des consommateurs ayant consommé ce dernier sont parti en fumé.

C’est ce qui pourrait arrriver à Habbo Hotel si un jour, il venait à fermer. En effet, Habbo et Sulake ne peuvent pas rembourser ses millions d’utilisateurs de A à Z. Lorsque vous achetez un mobi ou des crédits, l’image généré a été produit par sulake et possède toujours un copyright stipulant que ce mobi et tout autre contenu n’appartient qu’à Sulake & Habbo. Le client quant à lui ne fait que « des empruns » de mobis pour une durée déterminé. Si le jeu venait à disparaître, la totalité de son contenu disparait également sans dédommagement.

Hors Habbo