C’est une annonce-choc qu’a subit la Turquie ce jeudi 20 mars. Le ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a déclaré haut et fort à son pays, une mesure jugée totalitaire, celle de bloquer Twitter.

Cette décision n’est pas sans fondement puisque c’est sur le réseau social que véhiculait des rumeurs au sujet du ministre, lesquelles l’accusant de corruption. Un tel acte a fait réagir toute la population turc qui se trouve indignée face à cette censure de l’oiseau bleu. Sans compter que la Turquie se trouve être le deuxième pays au monde qui utilise fortement le réseau social.

Le groupe Twitter a tout de suite réagit, rappelant aux milliers d’utilisateurs turcs qu’ils leur étaient toujours possible d’accéder à ces services via les SMS. Du côté de la population civile, des groupes d’activites, ont eux, devoilé des astuces permettant de modifier les réglages internes d’une connexion internet afin de s’exprimer en 140 caractères en dépit de l’interdiction gouvernementale.

À travers le monde les mots clés #Turkey ou encore #TurkeyBlockedTwitter se sont ainsi imposés comme les tendances du moment. Selon divers chercheurs, bloquer Twitter dans un pays démocratique comme la Turquie est beaucoup plus compliqué que dans une dictature comme la Chine, qui n’a jamais autorisé le réseau social américain. Pour conclure, en voulant bloquer Twitter, le gouvernement turc l’a tout simplement fait monter en popularité, si ce n’est que tout les utilisateurs du réseau social << contourne le système >>.

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