Du Front de Gauche jusqu’au Front National tout est chamboulé. Récemment c’est Jean-Luc Mélenchon qui décide de quitter la présidence du front de Gauche. Sa dualité avec Pierre Laurent du Parti Communiste entraine le Parti d’extreme gauche vers un gouffre d’impopularité qui ne laissait plus vraiment l’espoir d’une VIeme République sur nos drapeaux tricolores.
C’est dès lors qu’un autre chamboulement abat les foudres du libéralisme en politique. D’abord c’est DSK qui alimente les vipères de la presse, puis Cahuzac fiché en Suisse, autant dire que le Parti Socialiste se divise. Et la fissure est telle que depuis deux ans frondeurs de l’aile Gauche du parti et « solfériniens » se séparent et alimentent la discorde de la haine, celle qui tend la perche au Front National.
« L’échec » pouvait-on lire sur toutes les affiches parti bleu Chirac dans les rues du pays, à ce moment Les frontistes n’étaient pas encore majoritaires aux Européennes et les pains au chocolat de Jean-François Copé couraient les rues en hurlant au racisme anti-blanc. Ce n’est pas pour juger qui que ce soit, mais la voie empruntée par notre cher et bien aimé Président socialiste ne semble pas gêner Pierre Gattaz, l’arborescence de la politique de l’offre alimentent les veines critiques de l’extreme droite (parce que les dividendes re versés ne creusent certes pas autant la dette que les étrangers), et creusent de jour en jour l’écart entre les Gauches.
Voilà alors 38 ans que Roger Gicquel prononçait « La France a peur », certes aujourd’hui ce n’est plus une affaire criminelle qui est remise en cause, mais la situation de plus de 9% de chômeurs et autres précaires face aux décisions abusives du gouvernement. Ayrault 1, Ayrault 2, Valls 1 et mardi 26 aout, Valls 2. Plus de remaniements qui déçoivent l’électorat qu’autre chose.
« Ceux qui hésitent seront abandonnés dans la maison qui brule », entres autres ceux qui tanguent au Gouvernement entre assumer leur idéologie socialiste engagée et ceux qui se taisent, il n’y a qu’un pas, le remaniement. La série semble pourtant de Gauche non ? Batho, Moscovici, Hamon, Filippetti, Montebourg ; « Les femmes et les enfants d’abord » sur le Titanic. Et de la même manière que le navire, l’état coule à flot comme la pluie à l’ile de Sein sur Francois Hollande.
Ces bras de fer interminables alimentent la compétition politique entre les divers bords, qui nous accorde la risée (moins évidente pour leur part) des pays voisins. La France aura connu des jours meilleurs, et quant à notre Président qui ne cesse, aux creux de ses nuits blanches et ses jours noirs d’enchaîner contradictions et erreurs diplomatiques au quotidien, on ne sait ce qu’il en adviendra ni même où il nous conduira.
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