Suite de l’actualité concernant l’Europe (Ευρώπη) et la Grèce endettée : Après le « non », à la proposition faite par les créanciers (pays ou instances à qui la Grèce doit de l’argent), les dirigeants européens, expliquent que la balle est dans le camp des Grecs et de leur gouvernement, dirigé par Alexis Tsipras. Paris et Berlin font entendre à la Grèce que c’est maintenant à elle de se débrouiller pour faire les propositions nécessaires à son maintient dans l’Union Européenne. Cependant entre temps une autre proposition émanant de Juncker (Président de la Commission Européenne), de la BCE (Banque Centrale Européenne) et du gouvernement Français aurait été soumise au gouvernement Grec.
Juncker (Commission Européenne), Schulz (Parlement Européen), Tusk (Conseil Européen), Draghi (Banque Centrale Eurpéenne), Dijsselbloem (Eurogroupe) | Collage EurActiv.fr
L’Union Européenne unie face au « non » : Angela Merkel est attendue ce soir à Paris, un acte politique fort pour montrer que la France et l’Allemagne sont unis et délivrent un même message clair : La Grèce doit se débrouiller si elle veut rester dans l’UE. Michel Sapin, ministre des Finances rassure sur Europe 1 : « Le vote lui-même ne règle rien, c’est la qualité des négociations qui vont s’ouvrir » qui est importante.
Sommet à Bruxelles : la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande rencontreront le Premier ministre grec Alexis Tsipras | AFP
Donald Tusk, président du conseil européen, ouvre à Bruxelles, un sommet de la zone euro, mardi 7 juillet 2015 (demain), consacré aux conséquences de la victoire du « non » jugée hier « très regrettable » par le chef de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. A. Merkel et F. Hollande avaient en effet, avant la publication des résultats du référendum, demandé la tenue d’un tel sommet. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, s’inquiète des conséquences de ce référendum et d’une réouverture prochaine des banques grecques qui pourrait causer une panique bancaire.
Yanis Varoufakis, ex-ministre des finances grec | François Lenoir pour l’agence de presse Reuters
En Grèce, Yanis Varoufakis, ministre des finances grec annonce aujourd’hui qu’il démissionne. C’est, d’après lui et au lendemain de la victoire du « non » qui est aussi la sienne, une condition nécessaire à l’obtention d’un accord avec les créanciers de la Grèce. Il démissionne donc pour que les négociations continuent.
Affaire à suivre donc demain et dans les jours à venir …
La Grèce va-t-elle proposer un compromis acceptable pour ses créanciers ?
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