Il y a un an, nous vous proposions cet article, visant à vous faire réfléchir sur les moyens qu’utilisent Sulake et Habbo pour « éradiquer » une éventuelle menace pour l’entreprise ; dialogue automatique du service client, e-mails n’aboutissant à aucune réponse, suppression d’un compte Habbo et censure du pseudonyme accompagné de la clôture de tous les appartements et du passage de tous les groupes du propriétaire en « Nom de clan inacceptable »
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…enfin, presque personne !
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Cela fait un mois que notre équipe bannie subie les conséquences d’une société hyperpuissante face à des clients dépourvus de moyens de VRAIE communication : réponses automatiques du service client, censure partielle du site sur Habbo, et tout autre moyen de pression des administrateurs sur les joueurs appréciant MTC…. Cet article permet de faire un parallèle entre l’expérience de cet utilisateur et la notre vis-à-vis des différents moyens de recours que compose Sulake.
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Bref, appréciez ce torchon de rappel.
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L’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, texte incorporé dans le bloc de constitutionnalité de notre pays, énonce que « les hommes […] demeurent libres et égaux en droits« . Chez Sulake, la vision des choses est différente : paradoxalement, ce n’est pas toujours le cas…en réalité, ce n’est pas le cas du tout.
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C’est l’histoire d’un utilisateur fidèle jouant à Habbo depuis Mai 2005, réputé et consommateur de crédits, qui en 2010 veut aider la communauté en utilisant l’outil d’aide afin d’appeler les modérateurs pour qu’ils interviennent contre certains clones qui scandaient des publicités à longueur de journée en floodant (il n’a fait qu’appliquer les conseils de creme et de ses journées sécu… [même s’il ne la connaissait pas]). Cependant, c’est tout s’inverse qui va se produite et le joueur va se faire bannir pour avoir voulu aider…
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« UN HABBO A UN COMPORTEMENT ABUSIF ? RAPPORTE-LE. »
(ET FAIS-TOI BANNIR !)
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Diceplaya est un pseudonyme qui ne vous parle sûrement pas, mais il s’agit bien d’une légende : créateur des appartements les mieux notés de l’hôtel américain avec une note approchant les 15,000 likes, comme par exemple une université, des parcs, des jeux célèbres outre-manche, un FBI rapprochant les 95,000 adhérents.
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L’affluence des rétros augmentant, et organisant leur petite publicité personnelle dans les appartements de la catégorie « top-appart » (et donc dans les siens), certains clones venaient crier leur pub’ vers leur copie gratuite de l’hôtel, d’autres vers des faux sites de crédits gratuits. Bref, l’anarchie totale qui répond, forcément, d’une modération inefficace.
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Il raconte : « au début, je bloquais les arnaqueurs encore et encore et puis finalement, je me suis dit que je devais les rapporter pour (espérer) les bannir réellement du jeu« . C’est de là qu’il vient à utiliser la help tool à de nombreuses reprises, afin de rapporter les utilisateurs néfastes aux modérateurs, qui revenaient sans cesse, et…
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Banni pour avoir utilisé la help tool trop souvent ? Diceplaya ajoute que les modérateurs lui répondaient défavorablement en envoyant des fenêtres expliquant qu’à chaque fois qu’il utiliserait la help tool, cela lui apporterait un mute.
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MAIS LA MACHINATION NE S’ARRÊTE PAS LÀ…
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Petit pion parmi toutes les pièces que connait l’échiquier Habbo, l’utilisateur se sent délaissé et impuissant face à une entreprise multinationale implantée dans plusieurs pays d’Europe, et d’Amérique, avec un marché prometteur qui croît de jour en jour, à tel point qu’il va s’étendre jusqu’aux portes de l’Asie, en Turquie.
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Il se lance dans un combat qui dure depuis plus de deux ans, et qui montre finalement le vrai visage de Sulake : une dictature numérique.
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Dans ce mail, l’expéditeur explique le problème de clones, récurrent dans ses appartements, afin de le mettre en garde et de faire réagir le boss de Sulake rapidement. En vain, il n’a reçu aucune réponse de la part de Timo Sioninen, qui ignore le sujet : le plus important, c’est le biz.
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Le joueur est exclu, et le fait signaler au CEO de l’époque en insistant sur le fait qu’il est très connu dans l’hôtel et qu’il s’agit d’une exclusion commise par erreur et que son compte doit être réhabilité. En vain, Sulake ignore le problème et passe à autre chose.
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Il renverra plusieurs e-mail de relance en Janvier 2011 mais, comme à son habitude, l’entreprise finlandaise restera bouche-bée et ne répondra pas à ses courriels.
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On voit tout de suite que : soit les employés du service d’aide n’ont pas de cerveau ni de logique, soit c’est une réponse automatique.. (personnellement, j’hésite encore… :p)
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ET QUAND PAUL LAFONTAINE S’Y MET…
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Ah, sacré Paulo ! Derrière ses tweets, on pourrait penser que c’est une personne qui a enfin de l’humanité et qui ne nous considère pas que comme des pigeons, mais comme des clients..ou pas. Dans un tweet, il écrit à Diceplaya qu’il a 60 comptes Habbo (en même temps, s’il se fait bannir à chaque fois qu’il publie un billet…) et qu’une discussion privée s’impose entre les deux protagonistes…sauf que le PDG de Sulake bloque son accès twitter à ses comptes principaux, et que les demandes d’aide n’aboutissent plus…
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Voilà comment ça marche chez Sulake, vous consommez des tonnes et des masses, et on vous claque une petite exclusion définitive avec un motif à la con en vous bloquant, évidemment, toute réclamation plausible de votre part.. En réponse à l’introduction, ici, vous n’avez aucun droit, sauf le droit de la boucler.
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