Cette semaine pour cette 15e chronique, je vais vous parler d’un sujet qui fait polémique en ce moment : les rétroverseurs ; c’est pourquoi  nous allons comparer le jeu original –Habbo– à sa copie dérivée –rétroserveurs– sous différents angles.

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Cette chronique a été réalisée et rédigées d’après une histoire vraie… clique vite sur « lire la suite » :o

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• PRÉSENTATION ET PREMIÈRES CONFRONTATIONS

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D’un côté, les rétroserveurs sont des copies totalement illégales de Habbo, lesquelles fonctionnent grâce à un émulateur qui va envoyer des données sur les vrais serveurs de Sulake, c’est pourquoi les nouveautés arrivant sur les hôtels de la firme scandinave sont presque immédiatement sur les hôtels plagiés. 

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De l’autre, Habbo qui est sous la propriété de Sulake Corporation Oy, est quant à lui tout à fait légal et viable : contrairement aux rétroserveurs qui sont éphémères, les différents hôtels (exception faite pour l’hôtel turc) ont un âge médian de 8-9 ans.

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• LES CRÉDITS

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Alors que sur les rétroserveurs, chaque joueur peut avoir un grand nombre de crédits, qui sont le plus souvent illimités et gratuits mais, part conséquent, aucune valeur ; Habbo nous donne la possibilité d’acheter des crédits afin d’investir dans l’hôtel. De ce fait, cela coûte de l’argent que chaque utilisateur ne se permet pas de dépenser –surtout sur un jeu virtuel– alors que Sulake multiplie les moyens afin de nous faire consommer (cf. Points de Fidélité).

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Pour obtenir une somme de 100 crédits (2 lingots), il faut débourser environ 15 euros, si le joueur passe par une plateforme d’achat légale.

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Comparaison : sur les rétroserveurs, chaque joueur a une somme conséquente de crédits mais il est intéressant de voir que ce dernier est destitué d’objectifs, car sur Habbo, chacun passe son temps à la quête du moindre crédit.

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• LE MOBILIER

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Les copies illégales accueillent tous les mobis -ou presque- dans leur catalogue du fait que leur émulateur permet de communiquer illégalemement avec les serveurs de Sulake. C’est pourquoi, il est pratique de créer un appartement dans un rétroserveur : chaque mobi est présent et à disposition, sans rien débourser.

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Néanmoins, sur Habbo, les mobis emblématiques de l’hôtel sont toujours d’actualité et n’ont jamais été retiré de la vente, contrairement aux saisonniers qui sont disponibles à l’achat une à deux fois par an, ce qui permet d’accroitre notamment leur valeur à la vente.

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Comparaison : Le fait que sur les rétros tous les mobis soient au catalogue tue le troc, qui n’existe d’ailleurs pas ; force est de constater que sur Habbo, l’échange de mois existe depuis ses débuts et peut être très intéressant, car chacun peut acheter un mobi sans le payer plein-pot.

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• L’ANIMATION : TOP OU FLOP SUR LES RÉTROS ?

Après les récents changements intervenus dans tous les hôtels de la communauté, l’animation est quasi-inexistante puisqu’elle est remplacée par des jeux automatiques très simple et surtout très ennuyeux. D’ailleurs, les concours d’appartements ne sont plus qu’un vaste souvenir, puisque l’automatisation de ceux-ci permettent à n’importe quel appartement de gagner, c’est pourquoi la plupart du temps, les « disco s3xYyix3 » remportent la victoire : le trafic est dense dans lesdits appartements, donc le nombre de votes est conséquent.

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Nonobstant le fait que les rétroserveurs soient dirigés par des adolescents, les « Game Manager » qui s’occupent de l’animation de l’hôtel créent des appartements et animent des jeux qui ont fait la gloire de notre hôtel, puisqu’ils s’inspirent directement des jeux de Norman, Purd@y et autres hôtels manageurs français et internationaux… (Dolichos, parcours du combattant, Instant Zen…). Les concours d’appartement sont aussi très présents et très plaisant à faire.

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Comparaison : L’animation est beaucoup plus fréquente sur les rétros ; quant à Habbo la seule raison pour laquelle chacun participe aux jeux wireds ou bien les concours d’appartements est de gagner un badge, cependant distribué en masse et donc n’ayant aucune valeur.

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•  LES RARES… VRAIMENT SI RARES ?

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Les mobiliers ayant une valeur rare sur les rétroserveurs n’ont, en fait, quasiment aucune valeur étant donné qu’ils sont donnés en masse dans les animations mises en place ou sont directement disponible à l’achat, dans le catalogue. Toutefois, il existe des hôtels où le nombre de rare est limité (instauration de la distinction rare/extrarare) et souvent, les rares ne figurant pas au catalogue sont à vendre en achetant une monnaie payante via une plateforme d’achat : certains rétros ne sont pas totalement gratuits, et profitent pour s’enrichir sur le dos de Sulake.

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Néanmoins, sur Habbo, les rares prennent de la valeur ou au contraire en perdent : ce système peut faire allusion à la bourse. D’ailleurs, certains rares prennent tellement de valeur que certains sont devenus extrêmement riches. Sulake, étant conscience de ce phénomène, a mis en vente certains collectors LTD à des sommes astronomiques, que seuls les riches peuvent acheter, et donc seuls les riches peuvent devenir encore plus riches ! La logique finlandaise…

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Comparaison : Sur Habbo, chaque collector fait le bonheur de son propriétaire, en croisant les doigts pour que sa valeur ne baisse pas ! 

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Cette chronique n’encourage en aucun cas les rétros qui sont interdits et illégaux.

Chronique de Zeus