Les résultats financiers pour l’année 2015 viennent d’être publiés par la société éditrice du jeu Habbo ELISA. Les premiers chiffres découverts sont financièrement plutôt encourageants avec un résultat de 6.4 millions d’euros de bénéfices nets.
Habbo dans le vert mais endetté
Par rapport aux résultats d’exploitations de l’année 2014 – qui s’élevait à 892 000 euros – l’entreprise a multiplié son bénéfice net par 7.1. Cette montée des gains s’est accompagnée d’un investissement conséquent de la part d’ELISA d’un montant de 429 000 euros afin de sortir le jeu d’une période sombre et d’une récession sans fin.
Cependant, le rapport montre que l’entreprise s’est endettée à hauteur de 9.5 millions d’euros sur l’année 2015. Chose qui n’était pas arrivé en 2014 et 2013.
La recette du « créd’euro », une recette gagnante ?
Constaté par vous même tout au long de l’année 2015, le jeu Habbo évolue vers une nouvelle recette dans l’utilisation et la consommation de ses services intégrés. La part des contenus en crédits reculent face à l’abondance des offres en « euros ». Nous parlons ici de pack d’appart, d’abonnements Habbo Club et Builder Club et d’autres contenus proposés en euros. Cette recette gagnante permet à l’entreprise de toucher directement des parts puisque la conversion en devise ne passe plus par les crédits habbos. La présence d’un intermédiaire dans la chaîne génératrice d’argent n’est plus d’actualité puisqu’il ne reste que le porte feuille de l’utilisateur et la caisse de l’entreprise.
Les investissements de retour, pour quels projets ?
Grâce aux bénéfices qui se poursuivront, sans doute, pour l’année 2016, Sulake cherche en ce moment même une alternative au produit Habbo considéré comme révolue. Si ce n’est le message subliminale caché derrière le projet d’une réalité virtuelle, le produit Habbo voit ses jours « plus vert » mais des utilisateurs de plus en plus mécontents à cause des augmentations du contenu ou d’une déception du jeu habbo veulent un vrai retour en arrière.
Habbo risquerait d’être un jeu relégué au second plan, pour les derniers utilisateurs « web » – de plus en plus tentés par l’univers du jeu vidéo d’action et de sensation… – si l’obsession de l’entreprise pour le « mobile » venait à devenir une simple réalité qui répond à une nouvelle demande, d’une nouvelle génération, celle des jeunes friands des téléphones mobiles derniers cris.
Habbo est dans le vert, quel avenir pour le jeu ?
Je l’avoue, la question est une question indéfiniment ouverte que tant de fansites ont posé…
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