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Un criminologue explore les dangers de Habbo et met en garde les jeunes joueurs!
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Posté par Chromosomes le vendredi 17 mai

Rappelez-vous, l’année dernière éclatait un scandale pédophile redoutable et relayé par de nombreux médias du monde entier, ce qui a eu des conséquences irrémédiables pour Habbo et sa maison-mère, Sulake. Il y a deux mois, Mangetoiça vous relatait la genèse d’un plausible autre scandale pédophile en Allemagne, relayé par une chaîne de télévision allemande qui faisait état d’une protection superfétatoire des enfants, où les parents de ces derniers remettait en cause la modération et le manque de sécurité sur l’hôtel… tandis que Sulake demande aux parents des utilisateurs de prendre leur responsabilité.

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La promesse de Paul LaFontaine, ancien PDG de Sulake Corp., était de faire un tri dans les appartements ayant pour thème commun le cybersexe. Évidemment, la promesse n’a pas été tenue et les conséquences, subies par les joueurs mutés pendant une période d’un mois, continuent d’accroitre : aujourd’hui, un criminologue a planché sur le cas de Habbo, et son avis n’est pas très favorable…et fait même très peur !

SÉCURITÉ : LA MISE EN GARDE D’UN CRIMINOLOGUE CONCERNANT LES DANGERS DE HABBO

« Perdu sur Habbo… »

Thomas Gabriel Rüdiger, un criminologue allemand de 32 ans, ayant reçu le premier prix « Réseaux Sociaux » du Congrès Européen des Syndicats de Police, a rendu une thèse expliquant les dangers présents dans les réseaux sociaux, et comment la police peut les affronter.

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Dans son explication, il pointe du doigt les méfaits de Habbo où il appuie sur le fait selon lequel les délinquants sexuels peuvent profiter d’internet pour construire une certaine atmosphère pseudo-amicale permettant d’entrer en contact avec les jeunes adolescents afin d’avoir pour finalité des relations sexuelles avec des mineurs, par webcam. De surcroît, il accentue le fait qu’il est possible pour toute personne voulant assouvir ses pulsions sexuelles de se cacher derrière ce petit personnage en pixel, et critique implicitement la responsabilité de Sulake, qui essaye de rejeter son éventuelle faute sur la responsabilité des parents du fait de leurs enfants.

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Rüdiger souligne qu’il n’existe toutefois aucune instance (juridique) qui protège les jeunes utilisateurs de Habbo, alors qu’il fait référence à l’action de la police néerlandaise qui n’hésite pas à se dissimuler derrière un personnage dudit site afin d’effectuer une sorte de contrôle, et de saisir directement les coordonnées d’un joueur ayant un comportement suspect afin de le réprimander. Nonobstant le fait que Sulake ignore totalement que le fléau de la cybersexualité touche Habbo, le criminologue rappelle que les réseaux sociaux ludique comme Habbo sont représentés par env.80-90% d’enfants, d’une tranche d’âge allant de 9 à 12 ans… D’ailleurs, le criminologue ne cache pas que les parents paient les conséquences d’un jeu où pornographie et contenus violents sont bénins pour ces ados.

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Par la même occasion, l’auteur de la thèse vient directement critiquer la passivité de Habbo à détecter les délinquants sexuels, qui peuvent passer incognito du fait de l’anonymat présent dans le tchat puisqu’aucun contrôle d’identité (nom, prénom, etc.) n’est présent sur la phase préliminaire d’entrée dans l’hôtel, laquelle ne demande qu’adresse e-mail, date de naissance et mot de passe. Mais les pédophiles ne sont pas les seuls à attaquer le site, puisqu’il relate aussi la facilité à se donner un pseudonyme faisant référence au nazisme (tiens tiens…!) ainsi que la possibilité d’arnaquer les utilisateurs et de piller le compte de l’arnaqué, ce dernier étant souvent désemparé face à la perte pécuniaire subie.

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Dans ses conférences, Thomas Rüdiger rapporte que les voleurs peuvent tirer des sommes importantes puisqu’il fait référence à une vente de biens virtuels de 150.000 dollars (sur Habbo?). D’ailleurs, l’auteur de la thèse nous explique implicitement le mécanisme du « PAS HC = NOOB«  puisqu’il affirme que les biens virtuels augmentent le statut social d’un joueur, et permet d’arriver plus vite à la popularité

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Pas étonnant, que les vols de comptes se multiplient : 84 cas de piratage de comptes recensés, mais le criminologue affirme que le nombre réel est beaucoup plus élevé car les 84 cas sont recensés par la police, tandis qu’en réalité, il est commun de se faire voler son compte et de ne pas porter plainte, notamment car Sulake se délecte de toute responsabilité

CONCLUSION : MAIS QUE FAIT SULAKE ?!

Sulake ne semble pas prendre conscience de l’enjeu qui pèse actuellement sur la réputation de Habbo, trop souvent ternie pour des faits toujours similaires : la maison-mère n’importe aucune décision forte visant à combattre (notamment) les affaires de pédophilie et ne semble se focaliser que sur l’aspect lucratif de son activité, au détriment du joueur…!

CatégorieLes dossiers de Chromo, Sulake
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