Dans les contes de fées, tous les personnages vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ! Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire de la Princesse Fiona.
Il était une fois une jolie petite fille nommée Fiona. Elle avait un papa et une maman. Quoi de plus normal ?
Elle vivait heureuse jusqu’au jour où ses parents se séparèrent (dur à vivre pour un enfant). L’histoire aurait pu continuer à bien se dérouler si son beau-père était aussi gentil que son papa. Manque de pot, comme sa maman est totalement folle, elle choisit de partir avec un amant drogué. Comme Princesse Fiona est un peu capricieuse, beau papa et belle maman condamne la fillette à mort : 3 claques dans la gueule, 1 coup de pied bien placé, 2 coups de couteau pour la déco et 1 bon grand coup sur la tête à l’aide d’une branche trouvée au sol. On creuse un petit trou, on y fait glisser la princesse comme du bétail et on recouvre. Comme dirait l’autre, pas vu pas pris !
Pour expliquer la disparition de Fiona, rien de mieux qu’un bon gros mytho. Alors beau papa ré-invente l’histoire et maman en joue le rôle principal. Elle s’entraîne à pleurnicher sur son triste sort: « Je dormais dans le parc et à mon réveil elle avait disparu ! Aidez-moi, on a enterré kidnappé ma fille ! » . Alors les policiers cherchent, cherchent, encore et encore jusqu’au jour où la vérité éclate.
(Les paragraphes précédents ne sont en aucun cas fidèles aux faits réels. Il s’agit d’une pure caricature)
Après quatre mois de mensonge, la vérité est enfin révélée sur cette sombre affaire, qui fait depuis plusieurs jours la une à la radio, à la télévision et sur le net.
Je ne vais pas relater une fois de plus les faits. Je suis persuadé que vous suiviez les infos, sinon réalisez quelques recherches sur internet.
J’ai souhaité réaliser cet article suite aux propos de la mère de Fiona – Cécile Bourgeon – mais également suite à la réaction de l’opinion publique qui a fortement hué les parents à leur arrivée au tribunal.
Au final, toujours le même dessein (d’où ma caricature). Bien souvent, on se rend compte que c’est un proche de la victime qui est à l’origine du crime. Mais qui plaindre et qui blâmer ? Le père ? La mère ? Pourquoi crier à s’en époumoner : « monstre« , « à mort« , « honte« .
Une chose est sûre, si il y a quelqu’un à plaindre c’est Fiona. Mais la mère ? Doit-on la blâmer ou la plaindre ? Pour les proches de la famille et notamment la mère de Cécile Bourgeon, sa fille était sous l’emprise de son nouveau compagnon, Berkane Maklouf. » Une mère fragile et effacée, complètement sous la coupe d’un compagnon violent « , voilà comment on peut décrire Cécile Bourgeon…
N’est-ce-pas l’hôpital qui se fout d’la charité ? L’assassin devenu victime ?
Quelle est votre opinion sur le sujet ?
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